L’hyperphagie boulimique est un trouble des conduites alimentaires ( TCA ) . Il conduit à manger au-delà de sa faim, de manière compulsive et émotionnelle.
On y ajoute la boulimie s’il y a une stratégie quelconque de compensation pour ne pas prendre de poids ( vomissement, sport à outrance, jeune, laxatif, etc. ). Il s’agit d’une forme de TCA qui nécessite l’aide d’un psychologue, d’un médecin ou d’un professionnel de la santé compétent dans ce domaine.
Il existe des outils à connaitre en parallèle de ça pour mieux se comprendre et diminuer les crises d’hyperphagie boulimique.
Vous reconnaissez-vous dans cet exemple ?
« Parfois, c’est plus fort que moi, c’est comme si mon corps était indépendant de ma volonté, alors je mange des quantités énormes sans réel plaisir. Ensuite, je culpabilise alors je saute un ou deux repas, j’ai l’impression que je pourrais résister à la prochaine crise, mais non, ça recommence. Bref, je suis boulimique »
Comme démontré dans cet exemple, la boulimie n’est pas là à chaque minute de la journée, mais se manifeste périodiquement. Il faut être capable de mettre cette distance pour ne pas se définir comme la boulimie elle même ( voir image de couverture ).
Devriez-vous couper tous les aliments que vous aimez ? Certainement pas, et ne croyez pas non plus ceux qui vous disent qu’ils le font. Ce qu’il faut, c’est reprendre la main sur vos comportements et ne pas les laisser aux mains de vos pensées et pulsions.
Par exemple, la différence entre un écart et un excès est définie par une limite. Cette limite est mise par une prise de conscience de ce qui est raisonnable ou non pour nous.
Exemple de différence entre écart et excès :
- Manger une gaufre au Nutella est un écart, sous forme de plaisir totalement légitime et raisonnable. Vous pouvez remplacer la gaufre au Nutella par un morceau de foie gras, une part de pizza, ou tout autre aliment « plaisir », mais pas optimale pour la santé et le tour de taille. C’est un écart dans le sens ou ce n’est pas votre alimentation de tous les jours.
- Manger cinq gaufres au Nutella est un excès, on a dépassé le stade du plaisir pour tomber dans l’abus de substance, ça n’est plus raisonnable. Va s’ensuivre une lourdeur digestive, voir des douleurs, ce qui montre bien que l’on a dépassé ses limites.
Mais comment savoir arrêter après l’écart pour éviter l’excès ? En se forçant ? Vous avez déjà essayé, est-ce que cela a fonctionné ? On est d’accord.
Quand les émotions prennent le contrôle, c’est difficile de se retenir…
C’est pour cette raison que je vous propose une boite à outils très peu utilisée dans le monde des TCA, mais qui a fait ses preuves.
Ce que vous allez obtenir ici :
- Apprendre à gérer les émotions sans recourir à l’alimentation compulsive.
- Renforcer l’alignement entre les comportements alimentaires et les valeurs personnelles.
- Distinguer entre la faim physique et émotionnelle pour réduire l’alimentation en réponse au stress. ( voir l’extrait ici )
- Encourager une alimentation consciente et équilibrée avec cet outil simple.
- Augmenter la flexibilité psychologique pour faire face de manière constructive.
- INCLUS : cours vidéo + notes en PDF
- Références scientifiques et ressources
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Bonjour Théo
Contenu très pointu, j’en suis particulièrement intéressé. Aujourd’hui l’aspect mental est mon talon d’Achille, je ne cesse d’apprendre pour surmonter cela et l’espace VIP m’a beaucoup servi de ressources d’apprentissage. Merci
Salut Tom, merci, oui, cela est un axe que je vais développer encore plus dans les prochains cours.
Hello Théo, oui contenu intéressant et qui permet de comprendre beaucoup de choses sur son comportement face à l’alimentation. Je sais que tu n’es pas très pour « l’alimentation intuitive » mais ce serait tout de même intéressant de développer ce sujet ainsi que d’autres sujets liés au mental.
J’ai suivi l’AI un petit temps avant de me rendre compte que ce n’était pas ce dont j’avais besoin mais une chose qui m’a quand même aidée, c’est que j’ai compris d’où provenait mes crises d’hyperphagie.
Restriction/injonction = perte de contrôle et crises. Depuis que je suis une diet pauvre en glucide, je fais de plus en plus de crises (d’aliments sucrés). Ce que je n’avais plus quand je suivais les principes de l’AI…
Ces crises pourraient être une réponse à une émotion bien sûr mais j’ai plus tendance à croire que c’est la privation qui me pousse à « craquer ». Qu’en penses-tu?
Si tu as une autre explication, n’hésites pas à partager ou à développer du contenu :-)
Tout grand merci:-)
Salut,
C’est très intéressant en effet. Pour le gout sucré qui domine dans tes plaisirs, il est évident que l’éviction du sucre cause des soucis, mais tu peux facilement manger des fruits. Et puis de temps en temps ce que tu aimes dans le rayon sucré. Le but est de réduire la rigidité mentale pour basculer sur plus de flexibilité.
Merci pour cette vidéo, j’ai hâte de voir la suite. Ce point est vraiment pertinent pour moi car ce sont mes valeurs, lorsque je les respecte, qui font que tout roule. Seulement, il est encore difficile de gérer certaines « pulsions » surtout les weekends et jours de repos.. sûrement a cause de la culpabilité et l’éloignement à certaines valeurs. Un foutu pour foutu qui s’installe. Je vais travailler dessus encore car je n’avais pas encore bien identifié le terme de « valeurs » mais j’avais bien remarqué cette tendance à aller mieux lorsque je suis ma ligne directrice.
Salut, merci pour ton retour. Oui, c’est très important, certains font des crises seulement lorsque leur vie n’est plus alignée avec leurs valeurs, c’est un moyen de fuir un inconfort ou une souffrance. C’est un travail, mais ça en vaut la peine pour mieux se respecter.
Les données théoriques et pratiques de ce cours. Sont une aide vraiment précieuse pour ma part, notamment sur » mes valeurs » qui comme dit dans la vidéo sont la base pour prendre des décisions rationnelles.
Merci pour cette masterclass
Merci à toi, il y en aura d’autres.