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Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de fatigue chronique, dépendance à la mélatonine et hormone de croissance.
La mélatonine, complément star du sommeil, peut entraîner une dépendance psychologique si elle est prise tous les soirs. Une vaste étude sur 6 000 personnes a identifié 7 molécules sanguines liées à la fatigue chronique, dont les oméga-3 protecteurs et la tyramine aggravante. Enfin, des chercheurs californiens révèlent un « commutateur du sommeil » qui régule l’hormone de croissance, essentielle pour les muscles, le métabolisme et le cerveau. En clair : mieux dormir naturellement reste la clé.
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Au programme :
Mélatonine et dépendance : faut-il s’inquiéter de cet allié du sommeil ?
La mélatonine s’impose comme l’un des compléments les plus vendus au monde pour mieux dormir. Mais la popularité d’un produit ne garantit pas son innocuité, surtout lorsqu’il est consommé chaque soir. L’article de Mindbodygreen rappelle que ce supplément, présenté comme une solution miracle, peut créer une forme de dépendance psychologique, où l’on croit ne plus pouvoir dormir sans lui.
La nouveauté, selon cette analyse, est que l’usage quotidien de mélatonine pourrait brouiller les signaux naturels du corps et nuire à la production interne de cette hormone du sommeil. Les experts recommandent donc de l’utiliser uniquement sur de courtes périodes, par exemple après un décalage horaire ou lors de nuits particulièrement perturbées, mais pas comme une habitude durable.
Le message central reste clair : mieux vaut privilégier une bonne hygiène de sommeil – lumière naturelle le matin, chambre sombre et fraîche, pas d’écrans avant le coucher – plutôt que de s’appuyer uniquement sur la mélatonine comme béquille chimique.
Sept molécules sanguines liées à la fatigue chronique
Un tiers des Américains se plaint de somnolence excessive en journée. Cette fatigue persistante, appelée somnolence diurne excessive, augmente le risque de maladies cardiovasculaires, d’obésité et de diabète. Des chercheurs du Mass General Brigham et du Beth Israel Deaconess Medical Center viennent de publier dans Lancet eBioMedicine une étude d’envergure sur 6 000 participants, qui met en lumière un facteur biologique inattendu.
Les chercheurs ont identifié sept molécules présentes dans le sang, appelées métabolites, directement associées à la somnolence diurne excessive. Trois autres varient selon le sexe. Parmi elles, les acides gras oméga-3 et oméga-6 – fréquents dans les régimes de type méditerranéen – semblent réduire le risque de fatigue. À l’inverse, la tyramine, présente dans certains aliments fermentés ou trop mûrs, accroît la somnolence, surtout chez les hommes. Des hormones comme la progestérone influenceraient également ce mécanisme en lien avec la mélatonine.
Cette recherche repose sur des cohortes multiculturelles, dont la Hispanic Community Health Study, puis confirmée dans d’autres bases de données aux États-Unis, au Royaume-Uni et en Finlande. Le niveau de preuve est élevé pour une étude de cohorte à large échelle, même si elle reste observationnelle et non expérimentale. Les auteurs soulignent que des essais cliniques seront nécessaires pour tester si des changements alimentaires ou des compléments peuvent réellement réduire la somnolence.
Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2025/09/250908175442.htm
Le « commutateur du sommeil » qui régule muscles, métabolisme et cerveau
Tout culturiste le sait : un sommeil profond favorise la production d’hormone de croissance, essentielle pour bâtir des muscles, renforcer les os et brûler les graisses. Mais pourquoi le manque de sommeil, surtout en phase de sommeil profond non paradoxal, réduit ce précieux signal hormonal ? Des chercheurs de l’Université de Californie à Berkeley lèvent le voile dans une étude parue dans Cell.
Ils ont découvert un mécanisme de rétroaction inédit dans le cerveau qui équilibre finement la sécrétion d’hormone de croissance pendant le sommeil. En enregistrant directement l’activité neuronale chez la souris, l’équipe a montré que deux types de neurones – ceux qui libèrent la somatostatine (inhibiteur) et ceux qui libèrent l’hormone GHRH (stimulant) – orchestrent ensemble cette libération, avec des rythmes différents selon le sommeil paradoxal et non paradoxal.
L’hormone de croissance agit ensuite sur une zone du tronc cérébral, le locus coeruleus, impliquée dans l’éveil, l’attention et la cognition. Cette boucle crée une sorte d’équilibre yin-yang : trop peu de sommeil freine la libération d’hormone de croissance, tandis qu’un excès de cette hormone stimule paradoxalement le réveil.
Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2025/09/250908175446.htm
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