Il est bien connu que la libido d’une femme peut diminuer après l’accouchement. Cependant, ce que l’on ne savait pas, c’est que les hommes peuvent également connaître une réduction de leur taux de testostérone, l’hormone associée à la virilité, lors de la naissance d’un enfant.
Dans une étude menée aux Philippines, des chercheurs ont examiné l’impact de la paternité sur les niveaux de testostérone chez les hommes. L’étude, intitulée « Longitudinal evidence that fatherhood decreases testosterone in human males », a été publiée dans le journal PNAS.
Découvertes majeures sur la testostérone
D’abord, les chercheurs ont observé que les hommes avec des niveaux élevés de testostérone étaient plus enclins à devenir pères. Ensuite, une fois pères, ces hommes ont connu une baisse notable de testostérone. Plus précisément, cette baisse était de -26% le matin et -34% le soir.
- Les hommes avec des niveaux élevés de testostérone au réveil étaient plus susceptibles de devenir pères dans les 4,5 années suivantes.
- Les nouveaux pères ont connu une baisse significative de la testostérone, avec une médiane de -26% le matin et -34% le soir.
- Les pères qui passaient plus de 3 heures par jour à s’occuper directement de leurs enfants avaient des niveaux de testostérone plus bas que ceux qui n’étaient pas impliqués dans les soins.
Implications du niveau de testostérone chez l’homme et le père
L’étude suggère que la testostérone pourrait jouer un rôle dans la médiation des compromis entre la recherche de partenaires et la parentalité chez les hommes. Les résultats indiquent que des niveaux élevés de testostérone peuvent augmenter les chances de réussite en matière de couplage, mais ces niveaux tendent à diminuer une fois qu’un homme devient père.
La baisse de testostérone ne s’arrête pas là. Les pères impliqués activement dans les soins de leurs enfants affichent des niveaux encore plus bas. Ainsi, la testostérone pourrait influencer non seulement la paternité, mais aussi l’engagement paternel.
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L’étude publiée ici explore comment les niveaux hormonaux chez les hommes changent de la grossesse à après la naissance de leur premier enfant. Plus précisément, elle se penche sur le rôle de l’ocytocine, seule ou en interaction avec d’autres hormones, dans la qualité de leur parentalité.
L’étude explore comment les niveaux hormonaux chez les hommes évoluent de la grossesse à la naissance de leur premier enfant. Les chercheurs ont examiné 73 futurs pères pour comprendre le rôle de cinq hormones : l’ocytocine, la vasopressine, la testostérone, l’œstradiol et le cortisol.
Ces hormones sont suggérées pour jouer un rôle dans le comportement parental. Les résultats montrent que les niveaux d’ocytocine et d’œstradiol restent stables de la période prénatale à la période postnatale, tandis que les niveaux de vasopressine et de testostérone diminuent significativement. L’ocytocine seule ou en interaction avec d’autres hormones n’était pas liée à la sensibilité paternelle. Cependant, une interaction entre testostérone et œstradiol semble pertinente pour la sensibilité paternelle. Chez les pères ayant des niveaux élevés d’œstradiol, un niveau élevé de testostérone est associé à une moindre sensibilité.
Conclusion
En somme, la paternité et la testostérone sont étroitement liées. Si un niveau élevé augmente les chances de devenir père, la paternité elle-même provoque une baisse de testostérone. Ces découvertes ouvrent de nouvelles perspectives de recherche sur le rôle de la testostérone dans les comportements masculins.
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Source :
Longitudinal evidence that fatherhood decreases testosterone in human males, PNAS
Fitnessmith (Théo) est un spécialiste de la musculation naturelle et de la nutrition depuis 2004. Ayant souffert d'obésité modérée dans sa jeunesse, il s'est formé pour comprendre et lutter contre son surpoids. Grâce au sport, à la nutrition et à une hygiène de vie saine, il a réussi à transformer son corps et son mode de vie. Passionné par l’optimisation physique et la performance, il a expérimenté et comparé différentes méthodes d'entraînement, notamment la force, l'hypertrophie et l'endurance musculaire, afin d’en analyser les effets sur le corps et la progression athlétique. Conscient que la transformation physique va bien au-delà de l’entraînement et de l’alimentation, il s'est également documenté sur la santé mentale, les troubles du comportement alimentaire (TCA), la dysmorphophobie, l'image de soi et les mécanismes de la motivation au changement, afin d’aider ceux qui souhaitent améliorer leur relation avec leur corps et leur bien-être global. Aujourd’hui, il partage son expertise et son expérience à travers son site Fitnessmith.fr, ses vidéos YouTube, ses podcasts et ses réseaux sociaux, notamment Instagram et Facebook. Auteur du livre SUPER FIT aux éditions Eyrolles, il écrit également pour le magazine Fitnessmag et intervient dans de nombreux podcasts et vidéos sur le web. Il propose sur son site des programmes et des solutions adaptés à ceux qui souhaitent perdre de la graisse et prendre du muscle, basés sur des données scientifiques et son expérience personnelle. Vous pouvez également lire les avis sur Google. Avertissement : les informations fournies sur Fitnessmith.fr sont destinées à un usage informatif et ne remplacent pas les conseils d’un professionnel de santé. Fitnessmith.fr ne garantit pas l’exactitude, la fiabilité ou l’exhaustivité des contenus, et leur utilisation se fait sous votre entière responsabilité.
