J’ai récolté les témoignages de sept jeunes parents, qui expliquent comment ils s’y prennent pour s’entraîner et bien manger et pourquoi c’est normal d’accepter que tout ne soit pas parfait.
Sept jeunes parents partagent comment ils réussissent à combiner entraînement et alimentation saine malgré leurs contraintes. Ils misent sur la planification (batch cooking, répéter les plats), l’adaptabilité (séances courtes, séances durant les siestes, utilisation d’une poussette pour courir) et l’acceptation que « parfait » n’est pas réaliste. L’essentiel : rester flexible, anticiper, intégrer le sport dans les moments possibles, et accepter les compromis. Voici leurs conseils.
Pour bien manger
Je prépare et je congèle le week-end
« Je planifie le jeudi, je fais les courses le vendredi et je cuisine en masse le week-end. » explique Sofia. « Je double riz, légumes et protéines, puis je congèle des portions familiales. Les soirs chargés, je réchauffe et j’ajoute des crudités. »
Je mange le même plat deux ou trois jours d’affilée
« Pour gagner du temps, je fais un gros chili le dimanche et j’enchaîne pour plusieurs jours. Je varie seulement les accompagnements. » raconte Claire. « Moins de décisions, plus d’énergie pour jouer ou m’entraîner. »
J’accepte que le “parfait” n’existe pas
« Quand je suis cuit, je vise “suffisamment bien”. Je prépare les ingrédients à l’avance, je nettoie au fur et à mesure et je fais participer la famille. » confie Thomas. « Ce système m’évite les 12 heures de batch-cooking d’un coup qui me mettaient à plat. »
Pour bouger plus
Je fais court en semaine, long le week-end
“Je garde deux grosses séances le week-end, quand les enfants jouent et que je peux souffler,” explique Julien B., jeune papa. “En semaine, je cale des blocs de 20–30 minutes, souvent en EMOM, avec 5–6 mouvements full body. La densité bat la séance parfaite qu’on repousse.”
“J’écris mes blocs la veille et je prépare le matériel. Quand la fenêtre de temps s’ouvre, je lance le minuteur et j’exécute.”
Je profite des siestes et du tapis d’éveil
« Pendant les siestes, je lance 10 à 15 minutes de yoga ou un circuit poids du corps. Sinon, je m’entraîne au sol à côté du tapis d’éveil. » dit Julien. « Ce n’est pas parfait, mais ça compte. »
Je cale mes exercices pendant le “tummy time”
« Je me mets au sol près de mon bébé pendant son tummy time* et j’enchaîne mes mouvements. On partage le moment, il me voit bouger et ça passe mieux. » explique Nadia.
Je cours avec la poussette quand c’est adapté
« Trois sorties par semaine avec la poussette ont sauvé mon cardio. Je choisis des parcours lisses et j’accepte d’écourter si besoin. » raconte Marc.
Je reprends le post-partum avec une kiné du plancher pelvien
« J’ai consulté une spécialiste du plancher pelvien, j’ai reconstruit respiration et gainage profond avant de recharger. J’ai respecté le délai médical pour l’effort intense. » témoigne Élise. « Depuis, je progresse sans pépins. »
L’adaptabilité est la clé pour maintenir de bonnes habitudes de vie à l’arrivée d’un enfant.
Si vous êtes un jeune papa, je vous recommande ça : SUPER PAPA : le plan anti-fatigue, sport et nutrition
Bonne fin de journée,
Théo @fitnessmith
*Le tummy time (littéralement temps sur le ventre) est une pratique recommandée pour les bébés dès leurs premières semaines de vie. Cela consiste à placer le nourrisson, éveillé et sous surveillance, à plat ventre sur une surface ferme et sécurisée (par exemple un tapis d’éveil).
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