Il y a quelques jours, il faisait 22 degrés à l’ombre, une température idéale pour une séance de sport en extérieur. Le menton haut, j’ai enfilé ma tenue de sport et empoigné mes deux kettlebells de 16 kg pour me rendre sur mon balcon. J’avais mis de côté un podcast que je voulais écouter sur les défis et les avancées de la médecine et de l’IA. Toutes les conditions étaient réunies pour bien m’entraîner, or j’ai fait la pire séance de toute ma vie.
Une séance d’entraînement ratée malgré des conditions idéales
Durant chaque série, je me disais que c’était la dernière et que ce serait mieux demain. Les temps de repos me redonnaient un peu de courage, mais à chaque nouvelle série, ça empirait. Je me suis dit que la vieillesse venait de me tomber dessus, ou que je venais de choper une forme agressive de léthargie spontanée.
Entre le moment où j’ai décidé de m’entraîner et le moment de l’entraînement, mon énergie est passée de 10/10 à -100/10. J’avais échangé mon corps et mon esprit avec un vieillard, et quelque part sur la planète, pendant que lui faisait des pompes devant des mamies qui tapaient des mains au rythme de ses pompes, moi, je rangeais mes kettlebells pour aller me faire couler un bain.
L’impact du multitâche sur la performance
Logiquement, j’ai fait appel à la meilleure personne en la matière pour me donner une réponse : internet. Du coup, j’avais une tumeur au cerveau couplée à une maladie rare qui ne touche qu’une personne sur un million — du moins, c’est ce que suggérait @Zelda1989 sur un forum. J’ai envisagé de changer de métier et de m’inscrire au club de pétanque local, mais, doutant un peu de son diagnostic, j’ai retracé la scène depuis le début pour comprendre comment mon énergie avait pu me galvaniser puis disparaître aussi sec.
L’air était respirable, j’avais l’habitude de cet entraînement et du poids des kettlebells, j’avais bien mangé le midi et j’avais passé une nuit de 8 heures. J’avais un peu trop travaillé, mais ça ne m’avait jamais empêché de m’entraîner convenablement. Je commençais lentement à accepter mon sort, mon âge et ma fragilité, lorsque je me suis rappelé ce que m’avait dit un grand professeur spécialiste du cerveau : le cerveau humain n’est pas multitâche, et il faut lutter à tout prix contre l’infobésité.
Podcasts vs musique : quel impact sur l’entraînement ?
Ma kryptonite était démasquée : c’était le podcast que j’avais mis dans mes oreilles. J’aime les podcasts, à tel point que j’en produis moi-même. Mais ils ruinent totalement la motivation durant un entraînement intense.
Ça, personne ne vous le dira, car tout le monde veut que l’on écoute leur production — moi y compris. Mais durant la musculation, le cardio HIIT ou une séance brutale avec des kettlebells, ça peut vous transformer en limace.
J’ai fait un essai hier en alternant une série avec la suite de ce podcast, et la série suivante avec un morceau des Daft Punk qui fonctionne bien pour moi. Miracle !!! Non seulement je faisais davantage de répétitions avec la musique, mais surtout, j’avais une énergie du tonnerre entre les séries.
Recommandations pour optimiser vos séances
Ce qui me laisse penser que l’abondance de contenu, comme les émissions, podcasts et autres contenus intéressants, n’est pas bonne à écouter durant un entraînement intense, sauf si on veut avoir le physique de Shrek et la vitalité d’un paresseux.
C’est pourquoi je recommande d’écouter ces contenus pendant la marche ou la course à pied (sauf quand ça devient difficile), mais pas pendant des efforts qui demandent de la concentration et de la puissance.
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Bonne journée,
Théo @Fitnessmith