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Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de vitesse de marche, des oeufs, du cholesterol et des aliments cachant leur secrets.
Nouveau : Muscler sa respiration et l’oxygénation pour progresser
Au programme :
Votre rythme de sommeil vous rend malade
Cette vaste étude internationale, publiée dans la revue Health Data Science, a analysé les données objectives d’activité de sommeil de 88 461 adultes, suivis en moyenne pendant 6,8 ans via des moniteurs. Il s’agit d’une étude de type cohortes avec un niveau de preuve élevé, incluant une analyse phénotypique étendue à 172 maladies, dont 92 étaient liées à des habitudes de sommeil irrégulières (risque majoré de plus de 20 %)
Les résultats montrent que ce n’est pas le nombre d’heures dormies mais la régularité des horaires de coucher qui est cruciale. Aller au lit après 00 h 30 multipliait par 2,57 le risque de cirrhose du foie. Une faible stabilité circadienne augmentait de 2,61 fois le risque de gangrène.
Contrairement à certaines croyances, dormir plus de 9 heures n’a pas été associé à une plus grande mortalité lorsque mesuré objectivement : une portion significative des personnes considérées comme “long sleepers” dormaient en réalité moins de 6 heures, révélant des biais dans les enquêtes subjectives (21,67 % de malclassifications).
D’après les chercheurs de l’Université de Pékin et de l’Armée Médicale chinoise, « Il est temps de redéfinir un bon sommeil en incluant la régularité, pas seulement la durée », évoquant l’inflammation comme mécanisme possible de ces liens puissants entre sommeil et maladies.
Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2025/07/250729001227.htm
Vieillir moins vite en marchant plus vite : 14 « pas par minute » qui changent la donne
Augmenter le rythme de marche améliore la forme physique chez les personnes âgées pré-fragiles ou fragiles, révèle une nouvelle étude menée dans 14 résidences seniors à Chicago. Les chercheurs ont analysé les données de 102 participants, âgés de 60 ans et plus, répartis entre un groupe de marche à allure modérée et un autre, invité à marcher « aussi vite que possible, en toute sécurité ». Après 4 mois, ceux qui avaient augmenté leur cadence à 100 pas par minute (contre 77 dans le groupe modéré) ont affiché de bien meilleurs progrès lors du test de marche de 6 minutes, couvrant en moyenne 50 mètres de plus.
Ce qui est nouveau : il suffit d’augmenter son rythme de 14 pas par minute par rapport à sa vitesse habituelle pour multiplier par dix les chances d’améliorer sa capacité physique de façon significative. Cette étude de cohorte randomisée, publiée dans PLOS One, s’appuie sur une mesure objective grâce à un capteur fixé à la cuisse, et met en avant la cadence comme un indicateur fiable de l’intensité de l’effort, plus simple à suivre que la fréquence cardiaque ou l’essoufflement.
Les auteurs précisent n’avoir aucun conflit d’intérêt et recommandent l’intégration de la cadence dans les programmes d’activité physique pour seniors. Prochaine étape : définir les protocoles idéaux et tester l’efficacité du feedback en temps réel pour motiver les pratiquants.
Deux œufs par jour n’augmentent pas le “mauvais” cholestérol
Une étude randomisée en cross-over menée auprès de 61 adultes en bonne santé montre que consommer deux œufs par jour dans le cadre d’une alimentation pauvre en graisses saturées réduit même le taux de “mauvais” cholestérol (LDL), contrairement aux idées reçues. Les participants ont suivi trois régimes de cinq semaines chacun : un riche en cholestérol (avec 2 œufs par jour) et faible en graisses saturées, un pauvre en cholestérol mais riche en graisses saturées (sans œufs), et un régime contrôle riche en cholestérol et en graisses saturées (1 œuf par semaine).
Résultat : le régime avec œufs et peu de graisses saturées a fait baisser le taux de LDL à 103,6 mg/dL, contre 109,3 mg/dL pour le régime contrôle, tandis que le régime sans œufs n’a pas montré de différence significative. Les chercheurs soulignent que c’est l’apport en graisses saturées qui est positivement associé à l’augmentation du cholestérol LDL, pas le cholestérol des œufs. En revanche, le régime avec œufs a aussi augmenté la proportion de petites particules LDL, jugées plus néfastes que les grandes. L’étude conclut que la consommation régulière d’œufs n’élève pas le risque cardiovasculaire si l’on limite les graisses saturées dans l’alimentation.
Source : https://www.sciencedirect.com/science/article/abs/pii/S0002916525002539?via%3Dihub
Trop de graisses saturées et de sucres cachés dans l’alimentation américaine : l’étude qui dévoile les véritables coupables
Une nouvelle étude menée sur plus de 36 000 adultes américains révèle pourquoi il est si difficile de respecter les recommandations nutritionnelles limitant les graisses saturées et les sucres ajoutés à moins de 10 % des calories quotidiennes. Au-delà des suspects habituels comme le fromage pour les graisses saturées et les sodas pour le sucre, l’analyse montre que de nombreux aliments courants – y compris le blanc de poulet, le ketchup, le lait, ou encore le pain de mie – contribuent en silence à ce dépassement quotidien. Résultat : les Américains consomment en moyenne 12 % de leurs calories sous forme de graisses saturées et de 14 à 16 % en sucres ajoutés, bien au-dessus des recommandations.
L’étude, publiée dans la revue Nutrients, s’appuie sur les données du National Health and Nutrition Examination Survey de 2005 à 2018. Les plus gros apports de graisses saturées proviennent du fromage, de la pizza, de la crème glacée et des œufs ; pour les sucres ajoutés, les sodas, thés sucrés, boissons aux fruits, gâteaux et condiments sont en tête. Les chercheurs insistent sur la nécessité d’identifier ces sources « discrètes » pour permettre aux consommateurs et aux politiques de mieux cibler les interventions de santé publique.
Aucun conflit d’intérêt majeur signalé. Étude d’observation basée sur des données nationales, niveau de preuve modéré.
Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2024/08/240815163606.htm
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