Podcast: Download
s'abonner Apple Podcasts | Spotify | Amazon Music | Email | TuneIn | Deezer | RSS | More
Dans cet épisode du podcast La Pause Fitness nous allons parler de Vo2max, frissons, perte de graisse et petit déjeuner.
Nouveau : Les illusions du développement personnel (et apprendre à Vivre sans recettes toutes faites)
Au programme :
VO₂ max : combien de temps faut-il pour l’améliorer vraiment ?
Le VO₂ max, souvent considéré comme le “graal” de la condition physique, mesure la quantité maximale d’oxygène que votre corps peut utiliser à l’effort. Améliorer cette valeur, c’est relever votre plafond de performance et rendre chaque course plus fluide.
Mais combien de temps faut-il pour voir une vraie progression ? La nouveauté soulignée par les experts est qu’un coureur débutant peut déjà améliorer son VO₂ max en seulement 6 à 10 semaines, alors qu’un athlète entraîné peut plafonner malgré une année complète d’efforts. Une étude de 2019 (Sports Medicine International Open, étude contrôlée randomisée, valeur probante élevée, DOI : 10.1055/a-0883-2079) a montré des gains significatifs en huit semaines seulement chez des adultes sédentaires. À l’inverse, des recherches sur des coureurs d’élite n’ont constaté aucun progrès notable après trois ans d’entraînement.
Pour la plupart des coureurs amateurs, trois mois est le délai minimum conseillé avant de refaire un test VO₂ max. La clé ? Un entraînement équilibré : environ 70 à 80 % de sorties lentes en endurance fondamentale (zone 2) pour développer les capillaires et mitochondries, et 20 à 30 % de séances intenses pour exploiter ces adaptations.
Attention toutefois : si l’amélioration est lente, la perte est rapide. On peut observer une baisse de 5 % après seulement deux semaines d’arrêt, même si rester actif au quotidien limite la chute.
En résumé, patience et régularité sont les vrais leviers pour faire grimper durablement son VO₂ max.
Source : https://www.runnersworld.com/training/a65910520/how-long-to-improve-vo2-max/
Petit-déjeuner et longévité : l’heure à laquelle vous mangez pourrait prédire votre espérance de vie
Avec l’âge, nos habitudes alimentaires changent, mais leur impact reste souvent sous-estimé. Des chercheurs du Mass General Brigham et de l’Institut de technologie d’Izmir ont analysé les données de 2 945 adultes britanniques âgés de 42 à 94 ans, suivis sur plus de 20 ans. Résultat : en vieillissant, les repas se décalent, notamment le petit-déjeuner et le dîner, et la fenêtre globale d’alimentation quotidienne se rétrécit.
La nouveauté de cette recherche est qu’un petit-déjeuner pris plus tard dans la matinée est associé à une mortalité plus élevée chez les personnes âgées. Ce décalage est aussi lié à des problèmes de santé mentale et physique : fatigue, dépression, troubles du sommeil ou encore difficultés à préparer les repas. Les personnes génétiquement enclines à être des “couche-tard” présentaient aussi une tendance à manger plus tard.
Selon les auteurs, surveiller la régularité et l’heure des repas, en particulier du petit-déjeuner, pourrait devenir un indicateur simple et accessible de l’état de santé global des seniors. Ces résultats invitent également à nuancer certaines tendances comme le jeûne intermittent, dont les effets pourraient varier fortement selon l’âge.
Source : https://www.sciencedaily.com/releases/2025/09/250904103917.htm
Frissons : ce n’est pas la graisse brune mais les muscles qui génèrent le plus de chaleur dans le froid
Une étude canadienne, publiée le 2 septembre 2025 dans Cell Metabolism, révèle un résultat inattendu : ce n’est pas la graisse brune, pourtant considérée comme notre chauffage interne, qui s’active davantage quand il fait plus froid, mais bien les muscles via les frissons. Les chercheurs ont étudié 17 hommes et femmes exposés à deux niveaux de froid (30°C et 26°C de température moyenne de la peau) à l’aide d’un système de refroidissement très précis.
Résultat : plus la peau refroidit, plus le corps produit de chaleur, mais cette hausse est essentiellement due à une augmentation des frissons musculaires et de l’activité du cœur. En revanche, la thermogenèse de la graisse brune reste stable, atteignant un plateau même si le froid s’intensifie. Les femmes, elles, frissonnent plus fort que les hommes, surtout dans les muscles des jambes, et présentent aussi un métabolisme cardiaque plus élevé en réponse au froid.
Cette étude montre pour la première fois, chez l’humain, que la graisse brune fonctionne de façon « tout ou rien », sans modulation selon l’intensité du froid. Contrairement à ce qu’on pensait, elle n’est donc pas un régulateur fin de notre chaleur corporelle.
Source : https://linkinghub.elsevier.com/retrieve/pii/S1550413125003055
Le pouvoir du placebo : quand croire avoir pris de la caféine booste vraiment vos performances
Une vaste revue systématique publiée dans Nutrients (septembre 2024) s’est penchée sur un phénomène fascinant : l’effet placebo de la caféine sur les performances sportives. En analysant 11 essais contrôlés randomisés de haute qualité, menés sur des adultes en bonne santé (19 à 44 ans), les chercheurs ont découvert que non seulement la caféine améliore l’endurance et la puissance anaérobie, mais que le simple fait de croire qu’on en a pris peut suffire à augmenter la performance.
Les résultats sont catégorisés selon quatre effets placebo :
Réduction de la douleur pendant l’effort, observée même sans ingestion réelle de caféine.
Modification du comportement liée à la croyance : certains athlètes ont vu leur puissance augmenter de 3 % rien qu’en pensant avoir consommé un stimulant.
Amélioration de l’attention : focalisation accrue sur l’exercice, moins de ressenti de fatigue.
Augmentation de l’éveil physique et mental, simulant les effets classiques de la caféine.
En revanche, l’effet placebo sur la douleur reste peu documenté (présent dans seulement 2 des 11 études), ce qui appelle à des recherches complémentaires.
Cette étude montre que la caféine n’est pas seulement efficace par sa chimie : vos attentes jouent un rôle clé dans vos performances. Une découverte qui questionne aussi les pratiques éthiques dans le sport et les stratégies non-pharmacologiques de motivation.
- Bonus : The Verge précise que des notifications d’hypertension et un Sleep Score enrichi arrivent avec watchOS 26 sur une large gamme (Series 6+, Ultra, SE 2e gén.). La nouveauté : des fonctions santé sensibles sans upgrade matériel, sous réserve d’autorisations règlementaires selon pays. Traduction : plus de gens auront des alertes et un score sommeil pour mieux piloter entraînement/récup, avec des limites. Source
Les illusions du développement personnel (et apprendre à Vivre sans recettes toutes faites)
- Devenir autonome (et savoir vous rassurer seul),
- Être plus serein,
- Gagner en maturité (autrement dit, devenir pleinement adulte).
- Avancer dans la vie malgré les coups dures
- C’est ici : https://wp.me/p3K20L-iM6
Liens utiles :
- NOUVEAU : Les illusions du développement personnel (et apprendre à Vivre sans recettes toutes faites)
- Mon programme SÈCHE : Découvrez-le ici
- Posez vos questions : Formulaire pour vos questions
- Suivez-moi sur Instagram : Fitnessmith Instagram
- Laissez votre avis sur Apple Podcasts : Donnez votre avis ici
- Boutique et programmes d’entraînement : Accédez à la boutique
- Laisser un message audio : À vous de jouer